La caméra. De nos jours, de nombreuses caméra CMOS planétaires sont disponibles à des tarifs très doux. Les webcams sont bien sûr toujours dans la course pour le planétaire sans qu’il soit besoin de les modifier outre leur adjoindre un adaptateur.
Le tube optique. Plus les photons arrivant au capteur de la caméra sont importants, plus il est possible de diminuer le gain ou la durée d’exposition et plus la focale est longue, mieux ce sera contrairement au ciel profond. L’utilisation de la projection oculaire ou d’une Barlow est quasi obligatoire afin d’obtenir le bon rapport F/D.
Les cibles, c’est-à-dire les objets que nous allons filmer (valable aussi en ciel profond). Bien garder à l’esprit qu’il est préférable de sous-exposer nos films car un film surexposé ne donnera rien au traitement.
- Mars : Planète difficile car elle est en général assez petite sur nos capteurs. Bien soigner la mise au point et un rapport Focale/Diamètre autour de 25 ou 30.
- Jupiter : Cible assez facile car Jupiter est très brillante, avoir un rapport F/D là aussi d’au moins 25. Pas trop de gain sous peine d’obtenir une image bruitée difficile à traiter.
- Saturne : plus délicate car plus difficile à mettre au point. De plus elle reste assez basse sur l’horizon, et donc, est très touchée par la turbulence. Un rapport F/D là encore autour de 25.
- Vénus : Planète très très brillante à l’atmosphère très ténue. A imager pour ses phases car pour obtenir des détails de surface c’est très très délicat.
- La Lune : Tellement lumineuse que le réglage du gain devra être très bas et la durée d’exposition faible avec une vitesse d’environ 25/30 images par seconde. Très important quand la turbulence est mauvaise, cela permettra de ne garder que les meilleures images. (Attention toutefois avec les webcams et la compression des images au delà des 10 images/secondes.)
L’ordinateur, suffisamment puissant pour accepter un flux rapide d’images par seconde. En effet les camera CMOS moderne peuvent être très très rapides en planétaire. De l’USB 2.0 minimum pour sa capacité de transfert et un disque dur rapide également, idéalement un disque SSD.
Les conditions atmosphériques sont primordiales et si la turbulence est trop forte, nous n’obtiendrons rien de bon. Certaines nuits humides peuvent néanmoins donner de bons résultats, à condition d’éviter la buée sur les optiques. Un pare buée en papier buvard pourra parfaitement faire l’affaire.
La MAP (mise au point) : c’est le point le plus délicat et pourtant primordial pour une bonne acquisition. il faudra parfois batailler de longues minutes pour avoir une mise au point satisfaisante. Si votre caméra ou votre logiciel d’acquisition possède un zoom numérique, utilisez-le pour peaufiner celle-ci.